Le président de la République Félix Tshisekedi a profité de son adresse devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès pour mener une véritable campagne de séduction en vue d’augmenter le nombre d’adhésion à l’Union sacrée de la nation.
Il a préalablement commencé par expliquer les raisons qui l’ont poussé à mettre fin à la coalition, se présentant ainsi en victime.
« Malgré les efforts déployés, les sacrifices consentis, les humiliations tolérées, cela n’a pas suffi à faire fonctionner la coalition », a-t-il dit, avant de féliciter les députés et sénateurs pour la déchéance du bureau Mabunda. « Il s’agit d’un indice sérieux de maturité politique de nos députés ».
Dans le chapitre sur les consultations, » hommage à vous députés et sénateurs, toutes tendances politiques confondues, pour votre participation aux consultations pour l’intérêt du Congo. Vous avez un rôle à jouer pour corriger les excès du passé « .
Réaffirmant son engagement de nommer un informateur et mettre en place un gouvernement de l’Union sacrée de la nation, Fatshi souligne que sa vision de développer le Congo à travers des réformes ne pourra réussir qu’avec le soutien des élus du peuple. Ce qui lui valait des tonnerres d’applaudissements.
« Le processus de maturation de notre démocratie est irréversible et doit être reflété par les institutions que connaîtra l’Union sacrée de la nation », a-t-il laissé entendre.
Et d’ajouter, le gouvernement de l’Union sacrée de la nation travaillera en harmonie avec le chef de l’État.
Reprise de la coopération militaire avec les USA
Au chapitre sécuritaire, Félix Tshisekedi a annoncé la reprise de la coopération militaire entre la République démocratique du Congo et les États-Unis, de même que la création d’une école de guerre l’année prochaine, fruit de la coopération avec la France. L’objectif étant la remise à niveau des officiers militaires. Pour lui, les Fardc doivent être capables de défendre le pays sur l’ensemble de son territoire.
Les élus FCC dans la salle
Contrairement au dernier passage du chef de l’État dans la salle des congrès du Palais du peuple, boycotté par le FCC, cette fois-ci, ce dernier a été valablement représenté par ses élus.
On a noté, par exemple, la présence du 1er ministre Ilunga Ilunkamba, du président de l’Assemblée nationale et plusieurs députés du Front commun pour le Congo.