Trois points sont prévus pour cette session extraordinaire, à savoir la loi portant répartition des sièges par circonscription pour les élections municipales et locales, la loi portant statuts des chefs coutumiers, la loi organique fixant l’organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Annoncée par le président du bureau de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, à la clôture le 15 juin 2015 de la session de mars de la chambre basse du parlement, et confirmée juste après l’entretien des députés nationaux avec le Chef de l’Etat, le parlement ira finalemet en session extraordinaire le 1er juillet prochain. Entre les deux chambres, un compromis se serait déjà dégagé sur cette date.
Mais, une réunion est prévue aujourd’hui, confirment des sources proches de l’hémicycle, entre les bureaux de deux chambres pour dégager une option commune autour de l’ordre du jour.
D’ores et déjà, on sait que le Chef de l’Etat a, dans une correspondance adressée aux présidents de deux chambres, fixé ce qui devrait être l’ordre du jour de cette session extraordinaire.
Trois points sont prévus à cet effet, à savoir la loi portant répartition des sièges par circonscription pour les élections municipales et locales, la loi portant statuts des chefs coutumiers, la loi organique fixant l’organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Dans sa correspondance, le chef de l’Etat motive cet ordre du jour par le fait que la non-adoption de ces lois peut avoir une « conséquence préjudiciable » sur le respect du calendrier électoral et l’enracinement de la décentralisation.
Comme le prévoit la constitution, le parlement n’aura donc que 30 jours, soit tout le mois de juillet, pour boucler toutes les matières retenues pour cette session extraordinaire.
Via Le Potentiel