VATICAN: Le Pape François demande la Paix dans l’Est de la RDC

La situation sécuritaire dans l’Est continue de susciter des préoccupations majeures à travers le monde, notamment au sein de l’Église catholique et de la communauté internationale. Sa Sainteté le Pape François s’est récemment exprimé sur cette question, témoignant de son inquiétude face à l’escalade des violences dans la région.

Dans un message diffusé sur son compte Twitter, le Pape a exprimé sa solidarité avec le peuple congolais et a appelé à la prière pour la paix, tout en encourageant le dialogue comme moyen de résoudre les conflits. Cette déclaration reflète l’engagement constant du Vatican en faveur de la paix et de la justice dans les régions en proie à des troubles.

« Je suis avec inquiétude l’augmentation des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo. Je me joins à l’appel des évêques à prier pour la paix, en espérant la fin des combats et la recherche d’un dialogue sincère et constructif », a écrit le Pape François via son compte Twitter.

Cette prise de position du Saint-Père intervient dans un contexte où les violences ont atteint des niveaux alarmants dans l’Est de la RDC, avec des conséquences dévastatrices pour les populations locales. Les affrontements armés, les déplacements forcés de civils, ainsi que les violations des droits de l’homme sont monnaie courante dans cette région depuis des années, malgré les efforts déployés par les autorités congolaises et la communauté internationale pour y mettre fin.

Lors de sa visite en République démocratique du Congo en janvier 2024, le Pape François a également abordé cette question dans son discours prononcé sur le sol congolais. Il a appelé les puissances occidentales à respecter la souveraineté du pays et à cesser d’exploiter ses ressources naturelles sans égard pour le bien-être de sa population. Cette déclaration forte a souligné l’importance de mettre fin à l’ingérence étrangère et de permettre au peuple congolais de déterminer son propre avenir dans la paix et la dignité.

Au niveau national, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a également exprimé son mécontentement quant à l’incapacité des Nations Unies à rétablir la paix dans l’Est de la RDC malgré les moyens dont elle dispose. Lors d’une cérémonie eucharistique, il a souligné l’urgence d’agir pour mettre fin à la violence et garantir la sécurité des populations vulnérables.

Face à cette situation critique, il est impératif que toutes les parties prenantes, tant au niveau national qu’international, redoublent d’efforts pour trouver des solutions durables aux conflits qui déchirent l’Est de la RDC. Cela nécessite un engagement sincère en faveur du dialogue, de la réconciliation et du respect des droits de l’homme, ainsi qu’une coopération étroite entre les différents acteurs impliqués, y compris les autorités congolaises, la communauté internationale, les groupes armés et la société civile.

En fin de compte, la paix et la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo ne peuvent être atteintes que par un engagement collectif en faveur de la justice, du respect mutuel et de la solidarité avec les populations qui souffrent. Le message du Pape François et les appels lancés par d’autres leaders religieux et politiques doivent être entendus et suivis d’actions concrètes pour mettre fin à la violence et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les Congolais.