Lors d’un évènement en l’honneur de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, célébrée chaque 19 juin, le Vice-Secrétaire général de l’ONU, Jan Eliasson, a appelé mardi à mettre un terme à la stigmatisation des victimes et à donner la priorité aux efforts de prévention et d’intervention précoce.
« Dans les conflits à travers le monde, les femmes et les filles, les hommes et les garçons, sont soumis à des actes horribles de violence sexuelle. Ces actes, y compris le viol, l’esclavage sexuel, le mariage forcé et la torture sexuelle, constituent des violations odieuses des droits de l’homme et de la dignité humaine », a déclaré M. Eliasson lors d’un évènement au siège de l’ONU, à New York, en présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général de chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Bangura, et de la Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Leila Zerrougui.
Le Vice-Secrétaire général a rappelé que, le 19 juin 2008, la communauté internationale a décidé de prendre des mesures pour inscrire la violence sexuelle liée aux conflits à l’ordre du jour de la paix, ce qui s’est traduit par l’adoption de la résolution 1820 du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Je me souviens des années au cours desquelles nous avons constaté un recours de plus en plus important à la violence sexuelle, utilisée comme méthode de g