Une délégation interministérielle a été dépêchée à Kimpese, dans le territoire de Songololo, province du Kongo Central, afin d’enquêter sur les récentes manifestations violentes qui ont secoué la région les 29 et 30 janvier derniers.
Ces événements ont entraîné des pertes en vies humaines et des dommages matériels considérables, semant la peur et l’incertitude parmi les habitants.
Les troubles ont éclaté lorsque les résidents de Kimpese ont exprimé leur colère contre l’insécurité croissante dans la région. Les affrontements avec les forces de l’ordre ont rapidement dégénéré, entraînant la mort de sept personnes, dont des civils et des membres des forces de police, ainsi que des dizaines de blessés.
Dans un communiqué publié par Albert Fabrice Puela, ministre des Droits Humains, il a été confirmé que sept personnes, dont quatre civils et trois policiers, ont perdu la vie lors de ces incidents. De plus, dix-neuf personnes, dont quinze civils et quatre policiers, ont été blessées et reçoivent actuellement des soins médicaux à Kimpese. La commission interministérielle leur a rendu visite pour leur apporter un soutien moral et assurer la compassion du gouvernement envers les victimes.
Face à cette situation alarmante, des mesures conservatoires ont été mises en place, notamment un couvre-feu de 20h à 6h et des patrouilles mixtes armées et policières pour maintenir l’ordre et assurer la sécurité des citoyens.
Pour répondre à l’urgence de la situation, un comité de crise a été instauré dans la province du Kongo Central, réunissant divers responsables gouvernementaux et des représentants de la société civile. Leur objectif est de restaurer la stabilité et la paix dans la région. Dans le cadre de ces efforts, le ministre provincial de l’Intérieur a déclaré un couvre-feu de cinq jours à Kimpese, à partir du mercredi 31 janvier 2024.
La commission interministérielle chargée de l’enquête était composée de personnalités clés telles que le ministre des Droits Humains, Albert Fabrice Puela, le vice-ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Jean-Claude Molipe Mandongo, et le vice-ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Thadée Mambulau Mbemba. Ces membres ont travaillé ensemble pour comprendre les causes profondes des troubles et formuler des recommandations pour prévenir de futurs incidents et promouvoir la réconciliation dans la communauté de Kimpese.
La Rédaction