Vital Kamerhe : la mort politique ?

la politique-business sur le banc des accusés

Le certificat de décès politique de Vital Kamerhe semble avoir été signé ce samedi 20 juin 2020.

Inculpé dans le dossier dit « 100 jours », le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est condamné à 20 ans de travaux forcés, au terme desquels il devra passer 10 ans sans droit de vote ni d’éligibilité.

Kamerhe n’exercera plus de fonction publique ni paraétatique pendant ce temps, quel qu’en soit l’échelon.

A moins de décider d’aller en appel, le président de l’UNC devra, pour l’instant, cesser de rêver d’exercer les fonctions du président de la République démocratique du Congo jusqu’en 2050.

D’ailleurs, un avocat pénaliste français, désormais dans le collectif de Vital Kamerhe, avait promis d’aller en appel, voire de saisir les juridictions internationales, au cas où son client était condamné.

Pour Maître Pierre-Olivier Sur, ce procès qu’il a qualifié de « politique » est une honte pour la justice congolaise. Car, selon lui, il n’y a aucune preuve de culpabilité de Vital Kamerhe. « Il n’y a pas de crime sans cadavre », ne cesse-t-il de répéter.

 » J’ai connu la même situation avec Karim Wade qui, condamné au Sénégal et jeté en prison, est rentré dans ses droits après avoir saisi les instances internationales « , s’est-il vanté.

LM
MEDIA CONGO PRESS

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