Volley-ball : la RDC dans le top 10 africain en versions féminine et masculine

La République démocratique du Congo figure dans le top 100 des nations et top 10 africain de volley-ball dans les deux versions masculine et féminine, un motif de satisfaction pour le président de la Févoco qui souhaite que le pays se retrouve plus tard dans le top 50 mondial.

La Fédération international de volley-ball vient de rendre public, le 3 avril 2020, le classement mondial des nations. La République démocratique du Congo (RDC) occupe la 91e position en version féminine, soit la neuvième place continentale. Le Top 15 africain se compose ainsi du Kenya (23e rang mondial), du Cameroun (24e rang mondial), de l’Algérie (35e rang mondial), de l’Egypte (39e rang mondial), du Sénégal (40e rang mondial). Il y a ensuite le Maroc (68e rang mondial), du Botswana (75e rang mondial), de la Tunisie (79e rang mondial), de la RDC (91e rang mondial), de l’Ouganda (91e rang mondial), du Cap-Vert, Côte d’Ivoire, du Ghana, du Rwanda (tous au 101e rang mondial) et du Nigeria (118e rang mondial). Et le top dix mondial est dominé par la Chine, les Etats-Unis, le Brésil, l’Italie, la Turquie, la Serbie, le Japon, la Russie, la République dominicaine et la Corée du Sud.

En version masculine, la RDC se retrouve à la 62e position, soit la septième place africaine. Le top 10 africain renferme donc la Tunisie (17e rang mondial), l’Egypte (18e rang mondial), le Cameroun (24e rang mondial), l’Algérie (28e rang mondial), le Maroc (44e rang mondial), le Congo Brazzaville (50e rang mondial), la RDC (62e rang mondial), le Burundi (73e rang mondial), le Tchad (77e rang mondial), et le Botswana (79e rang mondial). Et les dix meilleures nations mondiales sont le Brésil, la Pologne, les Etats-Unis d’Amérique, la Russie, l’Argentine, la France, l’Italie, l’Iran, le Japon et le Canada.

Réaction favorable de Christian Matata

Par rapport au classement de la RDC dans les deux versions, le président de la Fédération de volley-ball du Congo (Févoco), Christian Matata, a eu une réaction favorablement et d’encouragement. Dans une discussion riche sur un réseau social avec des techniciens du volley-ball et des journalistes et analystes sportifs locaux, il a noté : « Il y a quelques années, nous étions après la 163e place. Mais là, nous sommes parmi les cent premières nations… Nous devons encore travailler ensemble pour être dans le top 50 mondial des nations ». S’adressant aux encadreurs techniques nationaux de la balle haute, Christian Matata les a interpellés en ces termes : « Aux différents coachs, je pense qu’il est possible d’être devant le Botswana, le Maroc… Comment faire pour être parmi les quatre premières nations en Afrique ? Je crois beaucoup en notre sélection junior qui a joué la Coupe du monde, mais nous devons vraiment mieux et sérieusement nous préparer, que proposez-vous ? ».

Au cours de cet échange, il a lancé l’idée de la création d’une académie de volley-ball où l’on pourra recruter des jeunes joueurs, à partir de 12 ans, afin de mieux sélectionner les athlètes et les former. En fait, il s’agira de la détection des talents qui seront ensuite formés pour servir plus tard les clubs et les équipes nationales de volley-ball. Dans ce même ordre d’idée de l’essor du volley-ball, il a aussi approuvé l’idée de la création d’un centre de formation qui se chargera de mettre en place ou faire le choix d’un système de jeu du volley-ball congolais, ainsi que la création des équipes de jeunes avec le soutien de la Févoco.

Adiac-congo / MCP

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