Le patron du Vrai Journal s’est fait interpeller hier, mercredi 7 novembre, suite à une information diffusée sur des grosses sommes d’argent volées dans le domicile du Premier ministre. Information, par ailleurs relayée sur scoop.RDC
Les faits se sont déroulés en début de soirée de mercredi 7 novembre alors qu’il remplissait ses devoirs de journaliste dans ses bureaux situés à Matonge dans l’enceinte de l’YMCA, commune de Kalamu. Quatre hommes y ont fait irruption présentant un mandat d’amener, dissimulé d’abord et montré suite à l’intervention de la police basée à l’YMCA, contre la personne du journaliste Peter Tiani, patron du magazine d’informations le Vrai Journal, qui l’ont ensuite conduit à la police du district de Kalamu, avant le cachot tribunal de paix de la Gombe où il a, du reste, passé la nuit, selon son équipe.
De quoi l’accuse-t-on ? Selon les témoins, le motif de ce mandat est relatif à l’information relayée du confrère scoop.RDC affirmant que le Premier ministre Bruno Tshibala se fait voler des gros sommes d’argent dans son domicile. Le confrère après investigation rapporte que la première somme volée s’élevait à 100.000USD (soit 164.000.000fc, taux sur le marché, ndlr) ensuite, 400.000USD. Le voleur n’est autre que, selon scoop.RDC qu’a relayé le Vrai Journal, son fils, Bertin Tshibala.
Pour la famille Tshibala, ces informations portent atteinte à leur famille d’où la plainte déposée par leurs avocats pour diffamation, calomnie et imputations dommageables.
« J’apprends et j’aimerai bien me tromper que Jean-Marie KASSAMBA appelle qui il veut [JED, Président de l’UNPC nationale, Ministre de la Communication et des Médias Mende] pour justifier mon arrestation sous prétexte que je suis en train de m’attaquer au 1er Ministre,Pfffffff. Advienne que pourra… », dénonçait-il en début de semaine sur Twitter, la menace qui pesait sur lui.
Partant du devoir de mémoire ou de la réception du Premier ministre après sa prise de fonction diffusée par le magazine d’informations le Vrai Journal, d’aucuns pensent que cette plainte ne soit un moyen de pression contre celui que la population a surnommé le « défenseur du peuple » et une énième façon de museler la presse.